Tchad, la torture...

La torture, ça marche au Tchad. M. Béchir Mangana, né en 1984 à Bongor, à 200 km de N'Djamena au sud du Tchad,vient d'en payer les frais. Accusé par M. Mahamat Abdéramane d'avoir volé son groupe électrogène, le jeune Mangana a été sérieusement tortué avant de se voir accrocher au sexe un cadenas. Du jamais vu dans l'histoire de la torture au Tchad. Abdéramane qui tente en vain de charcuter Mangana avec une lame de gilette lui pose la question s'il est blindé pour que le rasoir ne le ''travaille'' pas, le jeune répond qu'il n'est pas blindé. C'est alors qu'Abdéramane invente la solution originale: mettre un cadenas sur le sexe du petit. Vous voyez ici le cadenas qui sépare le pénis des testicules. Même la nébuleuse DDS (Direction de la documentation et de la Sécurité) de Hissein Habré n'a encore rien fait. Après avoir fermé le sexe, Abdéramane a jeté la clé, dit-on, pendant qu'on conduit l'enfant à l'hôpital, on se demande comment va-t-on faire pour délivrer l'enfant, surprend comment faire pour enlever le cadenas? C'est comme ça que la torture marche chez moi au Tchad. Bravo au commandant de la brigade du 9ème arrondissement, l'adjudant chef NDOYAMBAN Charles et ses éléments qui ont pu secourir le petit. La scène s'est passée ce vendredi 23 septembre 2011 à Walia dans le 9ème arrondissement municipal de N'Djamena.
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Commentaires

  1. Horrible scène!!!
    Est-ce avec des telles pratiques pourrons nous parler de véritable paix et de l'unité nationale au pays de Toumaï???

    Vous savez la réponse mieux que moi. Et est, loin d'avoir une réponse appropriée à mon avis. De toutes les façons, pour nous ressortissants ou même étudiants tchadiens de l'extérieur, nous sommes choqués de voir que jusque là, des personnes continuent de se comporter,et oui se comporter excuser moi du terme un peu grossiste, comme des animaux...
    Nous n'avons même plus honte de nous même, pour ce qui se passe chez nous...
    Cette image qui parle d'elle, blesse autant des tchadiens que moi. La vraie prison, de l'homme n'est pas les sévices corporels,voir sur les organes génitaux mais la prison morale, celle qui dépasse toutes formes de prisons. Qu'allons nous faire et qualifié l'auteur d'un tel acte? assassin, criminel....je ne trouve pas le mot juste...Ensuite quelle image donnons nous aux générations future? Le Tchad d'hier d'aujourd'hui et de demain, Toumaï nous a laissé un pays véritablement pourrit, pourrit au sens stricte du terme...Un pays à construire, oui a construire avec tous ses paramètres: humains, habitats, moral, mœurs... Mon pays qu'a tu laissé pour héritage à tes enfants??? Cette image? si tu pouvait t'exprimer, je crois que tu me diras le contraire..
    Tchadiens, arrêtons, arrêtons de nous tuer, nous faire de mal... Voyons plutôt au delà..., le pardon, la tolérance,l'amour Pour un Tchad meilleurs!!!
    Niebédé Vincent,
    Etudiant

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  2. Suis vraiment desole de voir une image aussi si terrifiante.comment un etre humain peut il se compoerter de cette maniere arretons ces totures.suis vraiment deso,e

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  3. Bonjour François,
    Qu'il est triste et ecoeurant ce fait divers ! Il est la preuve que les mentalités dans notre pays sont loi d'évoluer et que la barbarie est le seule langage que connaissent certains "animaux". Mais je me pose une question: comment un homme valide peut se laisser cadenasser la verge par un autre. Etait-il sous l'effet de la drogue?, d'un paralysant?
    Par ailleurs, je me permets de te faire une remarque sur la qualité, perfectible, du texte.
    Cordialement
    Sayyad El-Bakhri

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